
Le bobo est mort, vive le furita
Le bobo est mort, vive le furita D’ailleurs, cet être fragile en perpétuelle évolution a du souci à se faire : être bobo, c’est out ! Maintenant pour être in, il faut être « Furita » ! Ce nouveau mode de vie nous vient directement du Japon. Lassé par une économie en panne et une idéologie productiviste datant des années 60- 80 encore bien ancrée dans les esprits, les 15- 29 ans tentent de révolutionner les institutions. Pour 40% d’entre eux, le travail est un moyen simple de gagner sa vie et non plus une fin en soi. Le salarié modèle en costume cravate gris, c’est t-e-r-m-i-n-é ! Les jeunes Japonais sont en rupture avec le modèle dominant. Ce qui compte à leurs yeux, c’est de vivre en adéquation avec leurs envies, quitte à vivre modestement. Les meilleurs diplômés acceptent des emplois précaires de serveurs, travaillent 6 mois, puis partent 6 mois à la découverte du monde. On les appelle les Furita, de l’anglais « free » (libre) et de l’allemand « arbeit » (le travail). Ils seraient déjà 1,7 millions dans le pays selon les statistiques officielles. Fustigés par certains qui regrettent la perte du sens de l’effort, les Furitas pourrait bien débarquer rapidement en France. Vivre en harmonie avec soi, découvrir l’autre, une philosophie de vie plus enrichissante que de se regarder le nombril en s’assommant de questions pseudo- existentielles.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire