Après une courte introduction sur des images des récentes émeutes britanniques, The Antics Roadshow part donc pour un tour du monde des"excentriques" et néo militants politiques : en France avec l’artiste Princesse Hijab (qui dessine des voiles sur les enseignes publicitaires) ou l’entarteur en chef Noel Godin ; aux Etats-Unis avec le collectif No pants Subway Ride ("métro sans pantalons") ; en Russie avec les activistes géniaux du groupe Voina (célèbres pour leur dénonciation des abus policiers). Et en Grande-Bretagne, évidemment, où Banksy a rencontré le mythique Michael Fagan, un ancien chômeur qui était parvenu à s’introduire, en 1982, dans l’imprenable Buckingham Palace.
Un portrait éclaté de la désobéissance civile
Des années Thatcher à l’empire Murdoch, de la guerre d’Irak aux flashmobs new-yorkais, le documentaire de Banksy (de facture très classique : images d’archives, interviews, montage musical) dresse un portrait éclaté de la désobéissance civile (politique ou non).
"Très simplement, je pensais que The Antics Roadshow était un bon nom pour un programme télé, et j’ai travaillé à partir de ça", explique le street artist dans une note d’intention lapidaire publiée sur le site de Channel 4.
Mais sa diffusion, le week-end concluant une semaine d’émeutes en Grande-Bretagne, apparaît déjà comme l’un des happenings les plus stimulants imaginé par Banksy.
Romain Blondeau
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